lire plus

‘Qui n’a encore jamais eu mal au dos ou à la nuque ?’

Peu d’entre nous, il est vrai. D’aucuns parlent même du ‘mal du siècle’. Quoi qu’il en soit, la plupart du temps la douleur se dissipe progressivement. Parfois cependant la douleur reste férocement présente, et une visite chez le médecin généraliste devient indiquée. Le médecin de famille interroge et examine et demandera le cas échéant des examens complémentaires comme des radiographies ou un scanner. La plupart du temps des médicaments sont alors prescrits ainsi que l’une ou l’autre forme de kinésithérapie ou ostéopathie.

Certaines personnes préfèrent les médecines alternatives. En soi ceci ne peut mal car les plaintes de dos et de nuque sont souvent fort banales. Il y a pourtant danger de passer à côté d’un diagnostic important. Il est donc tout de même plus prudent de consulter le médecin généraliste.

‘Comment se fait-il que nous attrapions mal au dos et/ou à la nuque, et pourquoi cette douleur irradie-t-elle si violemment vers les membres ?’

Résumons d’abord brièvement la structure de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale a une triple fonction:

  1. Stabilité, parce que c’est l’axe du corps
  2. Mobilité, parce que nous devons pouvoir bouger souplement
  3. Protection, de la moelle épinière et des nerfs importants que se situent en son sein et doivent être protégés

Les vertèbres sont fixées l’une à l’autre par un disque intervertébral à l’avant et par deux articulations (les ‘facettes’) à l’arrière. Ce sont ces disques qui sont à l’origine de toute notre misère. Elles sont soumises à de l’usure, mais la vitesse d’usure diffère d’une personne à l’autre. Chez certaines personnes cela arrive tôt (vers la vingtaine-trentaine), et chez d’autres beaucoup plus tard. Qui ne connaît pas quelqu’un qui devenait déjà grisonnant dans la trentaine ? C’est un signe de vieillesse chez une personne jeune !! Il en est de même pour les disques intervertébraux au niveau de la colonne. Mais il y a plus : tout le monde use ses disques, et s’il est vrai que certains en souffrent, d’autres ne s’en plaignent jamais. C’est ainsi et nous n’y pouvons rien changer.